Moïse Mayer n’en a pas fini avec la Ville de Rivière-du-Loup
On ne pourra pas accuser l’ancien capitaine du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup (SSIRDL), Moïse Mayer, de baisser les bras facilement. Après avoir été débouté dans un premier jugement du Tribunal administratif du travail, puis avoir encaissé le rejet de sa demande d’appel en septembre dernier, l’ancien officier vient de voir une ultime demande de révision acceptée.
«C’est important, on doit rétablir la justice dans mon dossier. J’ai perdu mon emploi, les conséquences sont importantes. Alors je me bats pour que justice soit rendue. Je demande donc la révocation des jugements précédents, et j’ai des éléments sur lesquels appuyer ma demande», soutient l’ex-officier.
Ainsi, un banc composé de trois juges administratifs devrait être saisi des deux dossiers. Le plaignant souhaite que les bandes audios des 20 jours d’audience puissent être réécoutées par le tribunal. Ce dernier estime que le fardeau de la preuve revient à l’employeur et qu’il doit être démontré que la loi a été scrupuleusement respectée.
«Toutes les parties doivent avoir la chance de faire valoir leurs points et on ne m’a jamais permis de le faire. Il n’y a jamais eu d’enquête du Conseil de ville et je n’ai jamais eu la chance de m’exprimer devant eu. On le voit dans le dossier de David Lemelin, le conseil n’est pas informé», argüe Moïse Mayer.
Ce dernier assure avoir soulevé plusieurs éléments avec son procureur dans les rapports des juges Maryse Morin et Christian Drolet, notamment en ce qui a trait à sa suspension rétroactive. «Dans son rapport où il rejette ma demande d'appel, le juge Drolet reconnait que la suspension rétroactive est potentiellement illégale, mais refuse de se prononcer, c’est inacceptable.»
Le Tribunal a confirmé la demande de révision dans cet épineux dossier. Une audience est prévue le 9 décembre à 9 h 30 au bureau du Tribunal administratif à Québec.
CONFLIT
Moïse Mayer a été embauché à titre de capitaine en aout 2010. Rapidement, des tensions sont apparues entre le capitaine et le directeur du SSIRDL sur la gestion de la caserne 14, Éric Bérubé, et de certaines interventions incendie. Ces tensions ont dégénéré en conflit ouvert et mené à un point de rupture.
Après avoir fait face à des mesures disciplinaires en 2013, et une suspension de trois mois en janvier 2014, M. Mayer a été congédié en avril de la même année. Par la suite, il avait été embauché par différentes casernes de la région et par la MRC. Il n’est plus à l’emploi de cette dernière depuis juin dernier.
7 commentaires
J'apporte aussi mon appui à Moïse Mayer . Je trouve qu'il est victime d'une injustice . Il a toute ma confiance. Ce qu'on lui fait est scandaleux .
Souhaitons que justice soit faite.
CELA DÉRANGEAIT QUELQUES PERSONNES.BRAVO POUR VOTRE
COURAGE ET BONNE CHANGE.
Et vous m.Mayer vous étiez professionnel et compétant ???
Je suis avec vous et bonne chance