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Intimidation: un plan de lutte pris au sérieux

durée 10 novembre 2016 | 14h31
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    À l’École secondaire de Rivière-du-Loup, le mot d’ordre est simple, plus l’intervention auprès des situations d’intimidation est rapide, plus le climat d’apprentissage sera sain.

    «Nous avons en place un plan de lutte à la violence et à l’intimidation. Il a été présenté aux membres du personnel et de la direction. On a des comptes à rendre, avec ce plan. Il faut recenser les situations d’intimidation et nos actions», explique la directrice de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, Sylvie Soucy. Des ateliers de prévention sont aussi présentés aux étudiants de tous les niveaux pendant leur parcours scolaire.

    Dès qu’un renseignement parvient aux enseignants, de la part d’un élève, d’un ami ou d’un témoin concernant une situation d’intimidation, l’information est relayée le plus tôt possible à la direction.«On travaille à la fois du côté de la personne intimidée que de l’intimidateur. Ils sont rencontrés séparément, les parents sont aussi mis au courant», souligne-t-elle.

    Les professionnels prôneront des rencontres avec les impliqués afin d’amener l’élève intimidé à leur faire confiance, pour ensuite l’encourager à dénoncer les situations d’abus. Du côté de l’intimidateur, on l’informe que s’il y a des représailles, on passera à un autre niveau d’intervention. «Ça pourrait aller à des conséquences de suspension à l’interne ou à l’externe, et même à de l’expulsion, mais nous n’avons pas encore dû aller jusque-là».

    Des demandes d’excuses et une interdiction de contacts sont aussi prévues dans le plan de lutte de l’école.

    «Les deux zones les plus à risques sont les autobus et les vestiaires des gymnases. Avoir des tuteurs à l’école, et une présence constante d’adultes qui font de la surveillance permet d’apaiser le milieu», conclut Sylvie Soucy. Le nombre d’adultes sur le terrain permet, selon elle, de réduire la marge de manœuvre des intimidateurs. Elle estime que les établissements scolaires ont assez de pouvoir afin d’intervenir convenablement dans de telles situations. L’encadrement mis en place par la direction permet de les prendre au sérieux.

     

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