Rue des Cèdres : Gilbert Dion souhaite la tenue d’un référendum
L’injonction de la Cour supérieure interdisant la poursuite des travaux de la rue des Cèdres à Saint-Arsène a été levée, ce lundi 31 octobre. Devant ce nouveau revers, le citoyen Gilbert Dion, des Entreprises Lavoie-Dion, souhaite maintenant la tenue d’un référendum auprès des citoyens, explique une lettre envoyée aux citoyens.
Ainsi, après bientôt trois semaines d’interruption, les travaux pour le prolongement de la rue des Cèdres ont recommencé le mardi 1er novembre à Saint-Arsène. La municipalité avait été mise au courant la semaine dernière que le ministère de l’Environnement, à la suite de son analyse, se rangeait derrière le jugement de la Cour supérieure rendu en avril qui donne le droit à la Municipalité d’effectuer son projet. L’ordre de la juge de lever l’injonction a finalement été confirmé en début de semaine.
«On espère maintenant pouvoir en finir avec ce débat-là qui n’en finit plus», a commenté Mme Bérubé, tôt le 3 novembre.
La municipalité pourra ainsi exécuter ses travaux, qui consistent à abattre les arbres et étendre du gravier avant l’hiver, tel le prévoyait son plan initial. Ceux-ci devraient se terminer au début décembre.
RÉFÉRENDUM
En entrevue téléphonique ce jeudi, Mme Bérubé a également avancé que Les Entreprises Lavoie-Dion, propriété notamment de l’homme d’affaires Gilbert Dion, souhaitent maintenant la tenue d’un référendum sur la question de la rue des Cèdres. Ce désir a été émis dans une lettre écrite, envoyée à l’ensemble des citoyens le 31 octobre.
Dans celle-ci, on explique que Gilbert Dion serait prêt à «céder un terrain à la Municipalité en vue de permettre la mise en place d’un rond de virée au bout de la rue actuelle, ce qui comporterait des coûts minimes de mise en place». Cette idée, ajoutent les soussignés, permettrait aussi d’éviter plusieurs problèmes associés, selon eux, au projet de prolongement : frais élevés, hausse de taxes à prévoir, sécurité, destruction d’un écran (boisé) naturel qui contre les vents forts d’hiver, etc.
«Pour tous ces motifs, dont particulièrement le retour à l’harmonie collective, nous croyons qu’il est temps que les citoyens de Saint-Arsène se prononcent sur la continuité ou non de ce dossier conflictuel», est-il écrit. Ils proposent un choix entre «la continuité de la rue des Cèdres» ou «l’installation d’un rond de virée».
Selon la loi sur les élections et les référendums dans les municipalités, l’organisation d’un référendum doit être demandée par un conseiller via une résolution. Fort à parier que la prochaine séance du conseil municipal sera donc attendue.
DOMMAGES-INTÉRÊTS
Par ailleurs, la lettre envoyée en début de cette aura permis d’apprendre que la Municipalité de Saint-Arsène a intenté un recours en dommages-intérêts contre les soussignés pour «leur réclamer les couts inhérents à l’injonction obtenue de la Cour supérieure». Les signataires reprochent que cette décision ait été prise sans que les conseillers municipaux en soient informés. La municipalité n’a toujours pas retourné notre appel concernant ce dossier.
9 commentaires
Gilbert Dion
Je crois M. Dion, que vous devez vous poser la même question en regardant ce que vous faites subir et dépenser à vos concitoyens de Saint-Arsène. Si la société s'en va à la même place que vous, ce sera un acharnement et des troubles perpétuels. Pour votre santé, c'est dommage, mais arrêtez si vous voulez vous en sortir car vous vous causez la majeure partie de vos troubles de santé. Trop, c'est comme pas assez. Y a-t-il encore des gens qui vous parlent à Saint-Arsène, qui vous regardent en face ?
M. Dion, dans la vie de tous les jours, il faut se dire qu'il y a toujours pire que soi: des gens et même des jeunes enfants qui meurent du cancer ou d'une autre maladie grave ou dégénérative pour lesquels il n'y a aucun espoir, il y a des gens qui font faillite, qui perdent tout, qui ne retrouvent plus d'emploi à la suite de ces événements, il y a des gens dont leur maison et tous les biens possédés se sont envolés en fumée à cause d'un incendie et je pourrais vous en nommer sans arrêter sans oublier les milliers de personnes qui meurent de faim dans le monde. Tous, ils sont à plaindre, tous sont détruits par ces marques indélébiles pour toute leur vie, on éprouve plus que de la compassion pour eux car la grande majorité ne sont pour rien dans les malheurs qui leur arrivent. M. Dion, pour vous et votre famille, tournez la page et remettez-vous à bâtir pour votre bien et celui de tous. Lâcher prise peut être courageux aussi.