Des élèves empêchés de visionner le film 1:54 de Yan England
Les élèves de deux établissements de la Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup ont été empêchés de visionner le film 1:54 du réalisateur québécois Yan England, traitant de l’intimidation, par une communication des fonctionnaires du ministère de l’Éducation la semaine dernière.
Selon la Commission scolaire, «ce visionnement avait comme objectif de sensibiliser les élèves au phénomène de l'intimidation et à ses impacts». Le 28 octobre, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur émettait une première communication quant aux risques de tenir cette activité. La commission scolaire a communiqué les éléments de réflexion du ministère à tous ses établissements.
Dans son billet publié sur La Presse+ le 2 novembre, le chroniqueur Mario Girard déplore la situation. Il rapporte ainsi le contenu d’une lettre acheminée à la commission scolaire impliquée : «Compte tenu des risques délétères importants, nous vous demandons de ne pas tenir cette activité, peu importe l’âge et le degré d’enseignement, des élèves à qui elle s’adresse dans le contexte où le film présente une scène explicite de suicide et établit clairement une adéquation entre le suicide et l’intimidation.» Ce message a été rédigé par Julie Pelletier et François Sirois, deux responsables des dossiers de la prévention du suicide, de la violence et de l’intimidation au ministère de l’Éducation, selon Mario Girard.
Ils estiment que des effets négatifs, comme l’augmentation du sentiment de désespoir, des stratégies d’adaptation inadéquates et des attitudes inappropriées concernant le suicide ont été observés chez certains jeunes après une telle activité.
Le 31 octobre, les établissements qui avaient prévu la sortie l’ont suspendue, le temps de réviser la situation. Une seconde communication leur a été transmise le 1er novembre, nuançant la première. Aucune décision n’a été prise quant à la tenue ou non de cette activité.
Le réalisateur Yan England a pourtant eu l’appui d’organismes tels que Tel-Jeunes, la Fondation Jasmin Roy et l’Ordre des psychoéducateurs du Québec dans ses démarches reliées à 1:54.
4 commentaires
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement se met la tête dans le sable pour attendre que le problème se règle seul.
Je suggère fortement le visionnement de ce film avec ses ados....
Le problème est la loi sur le droit à l'éducation, elle devrais être modifier afin que même si un jeune n'a pas ses 16 ans la direction de l'école puisse avoir un pouvoir sur son école,sur ce qui si passe. Parce que la situation présente est que les direction d'école peuvent pas revoyer la personne chez elle car selon cette loi ils empèchent le droit a l'éducation à cette personne. Mais non ce n'est pas l' empèchée d' avoir le droit de l'éducation mais l'amener à assumé les conséquances de ses actes et paroles.
Prenez exemple un adulte en percécute un autre il peut être accuser au criminel pour ses jestes pausé et ses paroles dites.
Pourquoi donnerions pas plus d'autonomie à nos école afin d'enraillé le problème peu à peu et enfin complettement.
S'il y a récidive se sera la justice qui jugeras de leurs sort!