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Nathalie Bonhomme à Rivière-du-Loup

durée 28 septembre 2016 | 06h43
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    La femme d’affaires derrière Les Vins Bonhomme, Nathalie Bonhomme, était de passage à Rivière-du-Loup, le mardi 27 septembre. Quarante chanceux ont d’ailleurs eu l’opportunité de discuter avec cette Québécoise de souche, Espagnole de coeur, lors d’une soirée de dégustation privée. 

    Rencontrée dans la cave à vins personnelle de Mario Landry, organisateur du Littoral bercé par le vin, Nathalie Bonhomme a été d’une simplicité et d’une honnêteté charmante. La vigneronne, qui a su s’élever au rang de reine des vins espagnols, est de retour au Québec quelques jours, notamment pour retrouver un ami. 

    «Je suis très contente d’être à Rivière-du-Loup et de revoir Mario. Il parlait de chez lui avec tellement de passion que j’avais hâte d’y mettre les pieds », a-t-elle déclaré. Les deux passionnés se sont rencontrés aux Vins Bonhomme, en Espagne, en 2015. « On a une belle complicité. À la blague, on dit qu’on est allés au secondaire ensemble. »

    Montréalaise d’origine, Nathalie Bonhomme est installée en Europe depuis plus de 25 ans. Travaillant d’abord dans le monde de la distribution, elle décide, en 2007, de réaliser un rêve et de créer El Bonhomme, le premier de ses vins. Depuis, la machine roule. Le produit a franchi les portes de la SAQ et a été recommandé par maints experts québécois, dont Philippe Lapeyrie. Aujourd’hui, Les Vins Bonhomme produisent du Grand Bonhomme, du Petit Bonhomme et même du Bo Bonhomme, un produit biologique.

    «Chaque Bonhomme a son histoire (…) Je suis fier de mon succès ici, mais aussi de celui dans l’Ouest canadien où c’est très difficile, parce qu’il y a des tonnes de vignobles», confie-t-elle. 
    En parallèle à la vie de vigneronne, Nathalie Bonhomme porte encore aujourd’hui un 2e chapeau. Elle représente toutes sortes de vin par l’entremise d’agents, notamment au Canada. Sa société, Seaview Wines, est liée d’une façon ou d’une autre à une importante partie des vins espagnols que l’on retrouve en SAQ. Elle se veut une ambassadrice des étiquettes de son pays d’adoption au Québec, qu’elle décrit comme des «bonnes affaires», des vins «qui en donnent pour son argent». 

    Lors de son voyage, Mario Landry a lui aussi été conquis par l’Espagne, leurs vins et les produits de Nathalie. «Les gens sont simples, accueillants…et ses vins, c’n’est pas parce qu’elle est ici aujourd’hui que j’en ai à la maison! Je les adore et je ne suis pas le seul. Par exemple, quand je commande le rosé, qui est en exportation privée, les demandes d’amis pleuvent. »

    PROJETS 

    Comme si ce n’était pas déjà assez, une nouvelle aventure a débuté récemment pour Nathalie Bonhomme, soit la production d’huile d’olive. Son produit, exporté au Canada, est d’ailleurs disponible au Terroir d’ici et d’ailleurs. Notons enfin que Nathalie Bonhomme a aussi travaillé à élaborer un vin pour Ricardo Larrivée. Comme quoi, même dans un champ de vigne sur la côte Est espagnole, elle est toujours un peu au Québec. 

     

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