Rivière-du-Loup –  À 24 ans, Catherine Michaud de Rivière-du-Loup, est un exemple de résilience et de courage. Atteinte de paralysie cérébrale, la jeune femme est actuellement soutenue par une fondation pour l’obtention d’un bras robotisé Jaco. Un équipement qui lui permettrait d’obtenir plus d’autonomie et de partir à la poursuite de ses rêves.

« Le bras robotisé me permettrait d’être moins dépendante des autres pour les petites choses de la vie, comme boire de l’eau au moment où j’en ai envie », témoigne la jeune femme, via un service de messagerie. « Un de mes rêves, c’est aussi de vivre en appartement supervisé. »

Étudiante en arts, lettres et communication au Cégep de Rivière-du-Loup, Catherine a déjà traversé plusieurs embuches pour se rendre où elle est aujourd’hui, mais elle aspire à plus encore. Elle aimerait aller étudier à l’Université Laval et souhaite un jour devenir journaliste.

Pour réaliser tout cela et encore davantage, il lui faut être plus indépendante. Une quête qui lui est chère et qu’elle a entreprise plus sérieusement en juillet 2015, en étant pris sous l’aile de la Fondation Le Pont vers l’Autonomie de Victoriaville. Celle-ci aide les personnes vivant avec des limitations motrices sévères à atteindre plus de liberté en mettant sur pied une campagne de financement pour l’obtention d’un bras d’assistance Jaco, un produit québécois de la compagnie Kinova.

OBJECTIF : 50 000 $

Il y a 7 mois, la Fondation a donc démarré, au nom de Catherine, une campagne de financement locale à Rivière-du-Loup. L’objectif est de 50 000 $. Un montant qui couvre non seulement l’achat de l’équipement, mais aussi l’entretien et la formation continue pour une période de 20 ans. La Fondation Le Pont vers l’Autonomie s’occupe de tout.

Positive, tenace et exigeante envers elle-même, Catherine a réalisé, depuis le début de cette aventure, plusieurs activités de financement pour aider la campagne. Si un certain montant d’argent a été amassé, beaucoup de chemin reste toutefois à faire avant qu’elle puisse profiter d’une communication plus aisée avec son entourage ou simplement d’une aide permanente pour pallier ses incapacités.

C’est pourquoi de petits dons faits à la Fondation, ne serait-ce que quelques dollars, sont aujourd’hui indispensables pour que Catherine puisse réaliser ses ambitions et qu’elle puisse éventuellement ajouter son nom à la liste des cinq personnes qui profitent d’un bras robotisé loué par Le Pont vers l’Autonomie. 

« Une simple pièce d’équipement qui a radicalement changé leur vie et celles de leurs proches », confirme le président Samuel Fleurent Beauchemin.

Pour encourager Catherine dans sa démarche et aider à transformer son quotidien, visitez le www.soyezlepont.com.