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Le Défi Chaîne de vie pour aider à promouvoir le don d’organes et de tissus

durée 10 octobre 2015 | 07h01
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – Éduquer les jeunes de 15 et 16 ans au don d’organes et de tissus afin d’en faire des ambassadeurs de la discussion en famille, voilà le mandat que s’est donnée Lucie Dumont, fondatrice et coordonnatrice du projet Chaîne de vie.

    Le 17 octobre, dans le cadre de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe, Mme Dumont convie les gens de la région à appuyer son projet en relevant le Défi Chaîne de vie à l'amphithéâtre de la Sebka à Saint-André-de-Kamouraska.

    Vous êtes invités à joindre l’équipe du Bas-Saint-Laurent qui relèvera le défi dès 9 h 30. Une autre preuve que le projet de cette enseignante en anglais de l’école secondaire de Rivière-du-Loup reçoit beaucoup d’intérêt au Québec, des équipes participeront aussi à cette journée unique à Québec, à Montréal, dans les Laurentides, en Estrie, au Saguenay, en Mauricie et en Gaspésie.

    COMMENT PARTICIPER ?

    Pour participer, vous pouvez bien sûr gravir la montagne de la Sebka le 17 octobre ou celle de votre choix au moment qu’il vous conviendra le mieux. Ça peut même être de monter les marches d’un grand immeuble. Chaque tranche de 20 $ de don individuel donne droit à une participation à un concours. Faites votre don de 20 $ ou plus en visitant chainedevie.org.

    Le prix, un voyage d’expédition au Machu Picchu au Pérou sera tiré parmi tous les participants qui auront affiché une photo d’eux arborant fièrement le drapeau du Défi Chaîne de vie sur la page Facebook de Chaîne de vie. Le Défi se termine le 30 novembre prochain.

    « L’important, c’est de participer ! Le Défi Chaîne de vie permet d’appuyer financièrement la mission éducative et le déploiement du projet dans toutes les écoles secondaires du Québec », a mentionné Lucie Dumont. Même s’ils ne souhaitent pas y participer, les gens peuvent faire un don sur le site du Défi.

    DANS 25 % DES ÉCOLES

    En 2015, le projet Chaîne de vie est utilisé dans 25 % des écoles du Québec à l’intérieur du cours d’anglais des élèves des secondaires 4 et 5 pour sensibiliser d’abord ces jeunes au don d’organes et de tissus et par lien leur famille. C’est un outil pédagogique qui permet d’apprendre l’anglais tout en ayant une valeur sociale inestimable.

    « Ce projet réunit les secteurs de la santé et de l'éducation pour ultimement sauver des vies. Notons que 1 % des gens meurent dans des conditions permettant de faire un don d’organes et 40 % des familles disent non. Nous devons respecter le choix des familles, mais nous devons les informer davantage et les jeunes deviennent des ambassadeurs. Des familles informées, c’est plus de vies sauvées », a expliqué Mme Dumont.

    « 25 000 élèves est le nombre de jeunes que nous pourrions toucher à chaque année si le projet se vivait dans l’ensemble des écoles secondaires du Québec », a-t-elle ajouté. Le projet continue de cheminer, sa coordonnatrice nous a mentionné le 2 octobre qu’elle venait tout juste de recevoir la confirmation qu’il sera implanté en Irlande. « Je vais faire rayonner Rivière-du-Loup », a lancé Mme Dumont, qui a d’ailleurs souligné l’apport des donateurs de la communauté louperivoise pour faire progresser ce projet.

    TROUSSE PÉDAGOGIQUE

    En 2004, un garçon en attente d’une greffe est venu dans la classe de Lucie Dumont. L’idée a commencé à germer à cette occasion. En 2007, Josiane Sirois, une élève de l’enseignante, suggère de créer un site Internet pour éduquer le monde scolaire au don d’organes. C’est en 2008 qu’il y a eu une première expérimentation en cours.

    « Nous avons amassé 75 000 $ l’an dernier pour finaliser la trousse pédagogique. Jusqu’à maintenant, nous avons formé 25 % des enseignants en anglais de secondaire 4 et 5. Le projet est présent dans 10 régions du Québec », a expliqué l’enseignante. Notons que Desjardins a investi 250 000 $ pour produire le matériel pédagogique.

    MOBILISATION

    Les exemples de mobilisation envers le projet de Mme Dumont se comptent par centaines. La coordonnatrice nous mentionnait, entre autres, la décision de la famille de Vincent Béland-Morissette, un jeune homme de Rivière-du-Loup décédé juste avant ses 22 ans, choix qui a permis de sauver six vies parce que ses parents ont dit oui. C’était également le rêve de Diane Hébert, greffée du cœur et des poumons, décédée en 2008.

    Ève Landry, comédienne provenant de la région, est l’une des personnes ambassadrices du volet visant à former la plus grande chaîne humaine de discussions en famille. À cet effet, vous pouvez vous inscrire sur le site web.

    « Nous avons rassemblé au fil des années tellement de gens autour de ce projet », a conclu Lucie Dumont qui a notamment donné une conférence la semaine dernière dans la vieille capitale à l’invitation du Dr Stéphane Langevin, intensiviste en traumatologie à l'Hôpital de l'Enfant Jésus à Québec.

     

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