Réouverture de la Villa Dubé
Belle journée pour Saint-Jean-de-Dieu
Saint-Jean-de-Dieu – Le 18 avril dernier, les membres du conseil d’administration ont procédé en compagnie du député-ministre Jean D’Amour à la réouverture de la Villa Dubé de Saint-Jean-de-Dieu, sous une nouvelle formule puisque le bâtiment est la propriété d’une corporation sans but lucratif.
« Je suis très heureux de cette journée, ça fait un bout de temps qu’on attend », a mentionné Réjean Ouellet, président. C’est après quatre années de démarches que la Villa Dubé de Saint-Jean-de-Dieu accueillera à nouveau des personnes âgées.
À sa fermeture en juillet 2011 par le réseau public de santé et de services sociaux, l’établissement comptait 26 places en centre d’hébergement et de soins de longue durée. À la suite du projet de relance, la Villa Dubé aura 14 places en résidence privée pour ainés ainsi que 12 places en ressources intermédiaires, cette dernière clientèle lui sera attribuée par le réseau de la santé.
D’ailleurs, cette semaine permet d’offrir certaines formations à la douzaine d’employés pour mieux les préparer à faire face à diverses situations. La semaine prochaine, on accueillera les 8 premiers résidents référés par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS). Quant à la clientèle de personnes âgées autonomes, les 14 places seront comblées au fil des mois. « Nous allons suivre la demande », a précisé le président. À long terme la relance de la Villa Dubé devrait créer 25 emplois.
CLIENTÈLE SUFFISANTE
Autant Réjean Ouellet que Jean D’Amour ont indiqué que l’étude de marché a démontré que la clientèle sera en croissance au cours des prochaines années dans le haut de la MRC des Basques, ce qui ne devrait pas nuire aux résidences privées qui existent déjà à Saint-Jean-de-Dieu.
« La Villa Dubé, ça fait partie du patrimoine de Saint-Jean-de-Dieu. C’est un projet pour garder nos ainés dans la région. C’est un exemple concret de la volonté inébranlable de notre région d’offrir à nos ainés, nos bâtisseurs, un milieu de vie axé sur leur bienêtre », a indiqué M. D’Amour.
On réservera également quelques chambres pour des soins palliatifs et du répit. L’édifice regroupe aussi quelques services offerts à la population du territoire du haut de la MRC des Basques tel qu’un point de service de CLSC comprenant du soutien à domicile. Ces services continueront à être offert sur place par le CISSS via une entente de cinq ans.
PARTENAIRES
« Je tiens à remercier du fond du cœur tous les bénévoles, les nombreux organismes et donateurs privés qui, en compagnie des membres du conseil d’administration, ont contribué à faire de ce projet une réalité », a mentionné Réjean Ouellet.
On peut considérer le cout d’acquisition du bâtiment par la corporation d’une aubaine à 25 000 $. « C’est pour que le projet réussisse », avait commenté M. D’Amour. Certains travaux ont également été nécessaires avant la réouverture, un investissement de 110 000 $.
L’apport financier du milieu dans le projet est important, notamment par l’entremise d’une campagne de financement qui a permis d’amasser plus de 100 000 $ dont 50 000 $ provenant de la Caisse populaire Desjardins du Terroir basque. En tout, il y a eu 150 donateurs. On note également d’autres partenaires financiers : le ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette, le député-ministre Jean D’Amour, la SADC des Basques, la MRC des Basques (Pacte rural), le CLD des Basques (qui a annoncé le 18 avril un ajout à sa contribution pour un total de 70 000 $), la Municipalité de Saint-Jean-de-Dieu et le Fonds de développement de Saint-Jean-de-Dieu. Le gouvernement du Québec a donné 250 000 $ pour démarrer le projet. Les revenus projetés en regard de la clientèle sont évalués à 375 000 $ au début et à 500 000 $ après cinq ans.
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