Rivière-du-Loup - Le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, veut un rapport sur les couts d’aménagement des bureaux de députés. Il a demandé un portrait d'ensemble des dépenses engagées pour les déménagements et rénovations dans les bureaux de députés, a indiqué son cabinet.

Le cas du bureau de Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup – Témiscouata et ministre délégué au Transport, responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie – Les Îles-de-la-Madeleine et de la Stratégie maritime du gouvernement libéral en place, sera analysé dans le cadre de ce rapport.

M. D’Amour fait la manchette au Québec depuis la semaine dernière dans le dossier de l’aménagement de son nouveau bureau qui est passé d’une superficie de 1 200 à 2 700 pieds carrés à des coûts initiaux de 228 000 $, coûts qui auraient gonflé à 278 000 $ soit de plus de 50 000 $ à la suite du dévoilement d’une entente sur cinq ans conclue avec le propriétaire de l’immeuble qui abrite ce nouveau bureau. Le loyer mensuel du député Jean D ‘Amour s’élève à près de 4 500 $.

« M. Coiteux a formulé cette demande la semaine dernière à la Société québécoise des infrastructures (SQI), l'organisme gouvernemental qui agit comme mandataire dans ces dossiers. Marie-Éve Labranche, une porte-parole de M. Coiteux, a affirmé mardi (16 décembre) que la SQI fera un rapport au ministre à propos des déménagements et rénovations dans les bureaux de députés au cours de la dernière année », fait-on encore dans cette nouvelle.

Mme Labranche indiquait que le ministre a demandé qu'on lui fasse rapport des aménagements, des déménagements des bureaux de comté au cours des dernières années, pour bien comprendre le rationnel qui a guidé les décisions de la Société québécoise des infrastructures.

« Le président-directeur général de la SQI, Luc Meunier, rencontrera cette semaine M. Coiteux à ce sujet. La SQI relève du Conseil du trésor. Dans une entrevue radio, M. Coiteux a affirmé qu'il ne commentera pas le dossier avant d'avoir reçu toutes les informations. Les aménagements et les déménagements se font en fonction de normes qui sont établies notamment en matière de sécurité, d'accès, etc. », a-t-il dit sur les ondes d’une radio montréalaise.

« Moi, ce que j'ai demandé, c'est à la Société québécoise des infrastructures, qui réalise ces travaux-là, de me dresser le portrait de tout ce qui a été fait, récemment, en termes de déménagements et d'aménagements, et de ce qui a été fait également au cours des dernières années, afin que, avec toutes les informations en main, je puisse juger mieux. Pour l'instant, je n'ai aucune raison de croire que mes collègues l'ont fait pour des raisons qui n'étaient pas nécessaires », pouvait-on enfin lire dans cette nouvelle diffusée à Radio-Canada.