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Rivière-du-Loup lance un procédé unique de récupération de l’eau

durée 17 juillet 2014 | 06h46
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – La sixième Journée compte-gouttes tenue le 15 juillet au Québec représentait la bonne occasion pour la Ville de Rivière-du-Loup de faire le lancement d’un procédé unique au Québec pour la récupération de l’eau.

    L’aménagement d’un mécanisme de pompage d’eau au Parc du Campus-et-de-la-Cité, branché à un réservoir souterrain de captage provenant des jeux de brumes d’eau et du drainage des terrains de soccer, permet une seconde utilisation de cette eau. L’eau ainsi captée sera utilisée par les entreprises responsables de l’entretien horticole pour la Ville de Rivière-du-Loup au cours de leurs interventions quotidiennes.

    La Journée compte-gouttes qui se tient chaque année dans le cadre du Programme d’économie d’eau potable (PEEP) de Réseau Environnement est l’occasion pour les citoyens et les municipalités de l’ensemble du Québec de se conscientiser à l’importance de faire une utilisation judicieuse de l’eau potable, mais également d’explorer les différents moyens qui existent pour réduire sa consommation.

    Des données récentes relevées pour la Ville de Rivière-du-Loup révèlent d’ailleurs que la consommation moyenne totale des secteurs résidentiel, industriel, institutionnel et commercial est passée de 609 litres par personne par jour qu’elle était en 2011 à 579 en 2012. À titre comparatif, elle était de 772 en 2005, année où la Ville a adopté sa Politique de gestion de l’eau. Dans le même ordre d’idées, la consommation unitaire résidentielle était de 220 litres par personne par jour en 2012 par rapport à 240 litres en 2011 et à 400 litres en 2005.

    Lors de la Journée compte-gouttes, une kermesse de l’eau permettant de sensibiliser les jeunes à l’économie d’eau potable avait lieu au Parc du Campus-et-de-la-Cité. Plus d’une cinquantaine de jeunes ont alors participé à des ateliers et à des jeux en lien avec la thématique de l’économie d’eau durant tout l’après-midi.

    Lors de la présentation faite au parc urbain, le maire Gaétan Gamache, le député fédéral François Lapointe, Marc Larouche représentant du député et ministre Jean D’Amour, le pésident du comité directeur régional du Réseau Environnement, Georges Allen, et Geneviève Pigeon, gestionnaire en environnement et et développement durable à Rivière-du-Loup, ont tour à tour pris la parole pour émettre leur point de vue sur ce bien essentiel que représente l’eau dans la vie de chacun et donné de bons conseils sur la façon de la préserver en arrêtant de la gaspiller inutilement.

    Rivière-du-Loup a été la première ville au Québec à se doter d’une véritable politique de l’eau en 2005. Le plan d’action 2013-2017 issu de cette politique peut d’ailleurs être consulté sur le site Internet de la Ville.

     

     

     

    commentairesCommentaires

    8

    • S
      Stevee
      temps Il y a 9 ans
      Je trouve que c'est une excellente idée!
      En plus, ça a coûté presque rien (environ 1500$), comme le disait mme Pigeon en entrevue à la radio hier.
    • O
      Observateur
      temps Il y a 9 ans
      Combien coûtera la gestion de ce procédé et qui s'en occupera?
      Installation subventionnée? Par qui?
      Toute l'eau récupérable le sera-t-elle et qu'advient-il l'hiver? J'imagine qu'il s'impose de bien drainer afin que les tuyaux n'éclatent pas.
      Utiliser l'eau du robinet coûte combien pour combien d'arrosages dans la saison estivale?
    • JP
      Jeannot Prudent
      temps Il y a 9 ans
      Marc Larouche représentait-il Jean D'Amour?
      Et le député Lapointe, représentant de TransCanada Pipelines et tenant son oléoduc, du moins le prototype?
    • C
      Coco
      temps Il y a 9 ans
      @ Steeve
      Ça coûte jamais cher.....avant.
      C'est après que la surprise se produit.
      Heureusement que ce n'est pas un viaduc comme à l'Isle Verte!
    • P
      Pierre
      temps Il y a 9 ans
      C'est bien mais, vat-on s'occuper des ti-counes qui arrosent leur entrée. J'en ai encore vu un hier en revenant du travail. Y aura-t-il des conséquences pour ces gens inconscients. Car c'est bien beau cette belle attitude de la Ville, mais faut que tous les citoyens si mettent, sinon, la Ville n'est pas conséquente de ce qu'elle dit. à suivre..........
    • TDP
      Tané de payer
      temps Il y a 9 ans
      Juste l'entretien de ce système va coûter plus cher que l'eau de la ville.
      Les résidents ont fait une grande part pour l'économie de l'eau une diminution de 45 pourcent. Les entreprises, beaucoup moin soit 25 pourcent.
    • CLR
      César le Romain
      temps Il y a 9 ans
      Faudrait trouver un truc pour arrêter les chutes du centre-ville de couler au fleuve et construire un genre d'aqueduc romain jusqu'au Parc du Campus et de la Cité.
      Une petite subvention avec ça?
    • GP
      Geneviève Pigeon
      temps Il y a 9 ans
      Les cascades comme celle du Pilou et du parc campus sont en mode de recirculation. L'eau y est traitee. Pour l'entretien, elle sera bien sur fait par nos employés et pour le gel hivernal, rappelons que la profondeur du gel n'atteint pas celle des localisations des conduites de drainage
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