X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Le Kamouraska à l’heure du mycotourisme

durée 12 mai 2014 | 09h26
  • La Pocatière - Le Cégep de La Pocatière, le Cégep de Saint-Félicien et Biopterre - Centre de développement des bioproduits unissent leurs forces dans le développement d’un nouveau programme de formation menant à une attestation collégiale (AEC) en Gestion et service de produits fins, option champignons forestiers.

    La mise en place de cette nouvelle AEC qui a débuté le 29 mars dernier fait suite à une étude demandée par les décideurs régionaux du Kamouraska pour diversifier et développer les activités économiques de la forêt. Le secteur du mycotourisme est apparu comme une occasion de développement durable. Il permettra de réaliser et d’intégrer le développement des produits forestiers non ligneux (PFNL), plus particulièrement des champignons forestiers, aux activités économiques et durables de la région du Kamouraska.

    « C’est avec beaucoup d’enthousiasme que le Cégep de  St-Félicien qui offre déjà un programme de formation d’attestation d’études collégiales (AEC) dans ce domaine : l’AEC en Gestion et service de produits fins, option Cueillette et traitement de champignons forestiers, a accepté cette offre de partenariat avec le Cégep de La Pocatière et Biopterre pour offrir cette formation dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches » d’expliquer monsieur Éric Servais, directeur du Service aux entreprises et aux collectivités du Cégep de Saint-Félicien.

    Le mycotourisme doit se développer de façon professionnelle : les activités mycotouristiques (sorties guidées, cueillettes, dégustations, etc.) doivent pouvoir s’appuyer sur des équipes d’experts connaissant l’exploitation des champignons ainsi que les risques qu’ils comportent. C’est pourquoi le développement d’une formation professionnelle pour les guides et des ateliers d’apprêtage de champignons sont essentiels pour bien outiller les intervenants.

    « Les 23 personnes qui suivent présentement ce nouveau programme de formation proviennent de différents milieux : forestier, hôtelier, alimentation, loisir, etc. Ces gens veulent apprendre à cueillir, mais aussi à valoriser et commercialiser ce produit longtemps ignoré ou méprisé à tort dans les régions.

    Au terme de la formation, les personnes qui auront réussi auront :

        •    Une AEC Gestion et service de produits fins, option Cueillette et traitement de champignons forestiers;
        •    La carte de secourisme en milieu naturel;
        •    Un Certificat en hygiène et salubrité : volet manipulateur du MAPAQ »;

    de compléter le coordonnateur du Service de la formation continue et du soutien aux entreprises du Cégep de La Pocatière, Christian Plouznikoff.


     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    18 avril 2024 | 15h12

    Rencontre imminente entre le MAMH et la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac

    La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a confirmé qu’elle prévoyait bientôt rencontrer les élus de Témiscouata-sur-le-Lac avec la députée de la circonscription, Amélie Dionne, concernant les difficultés rencontrées récemment à la Ville.  «Je vais travailler en accompagnement, il va y avoir une rencontre», a-t-elle affirmé, à la ...

    18 avril 2024 | 15h07

    Les CPE de Cacouna et Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup obtiennent leur financement

    Les deux projets de Centre de la petite enfance de 21 places chacun à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup et à Cacouna ont débloqué, ce 18 avril. Le CPE des Cantons, qui gère les deux nouvelles installations permanentes, pourra lancer les appels d’offres au cours des prochains jours. Les enveloppes de financement supplémentaires ont été octroyées par ...

    18 avril 2024 | 11h10

    Amélie Dionne déplore les gestes de vandalisme sur des camions du MTQ

    La députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne, a déploré ce 18 avril le vandalisme commis sur des véhicules du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD). Selon l’élue, il existe des façons plus respectueuses de s’exprimer. «J’ai été vraiment troublée de voir ces gestes-là. Le vandalisme, l’intimidation, ça n’a pas sa ...